Jérôme Rothen – Portrait

Sorti de l’INF Clairefontaine, formé au SMC, Jérôme n’aura connu que la back room de l’élite avec Malherbe et des déplacements légendaires à Louhans-Cuiseaux ou encore Wasquehal ! Avec 104 matchs et 11 buts au cours de ses trois saisons, il est considéré comme un des meilleurs milieux du plateau et fait partie de l’équipe-type de deuxième division. Mais il sent que son destin est ailleurs et l’idée de jouer dans la même équipe que Stéphane Tanguy et Jean-Philippe Caillet le rend perplexe …

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Tels Benoit Cauet ou Ronald Zubar, il va tutoyer les sommets du football européen (comme je tutoie Bernard Montiel), tout d’abord avec l’ESTAC, avec laquelle il gagne la coupe Intertoto 2001 ce qui restera une énigme ad vitam aeternam comme la créature de Roswell ou la coupe de cheveux de Bernard-Henri Lévy, mais passons … Jérôme reverra l’Europe avec Monaco sous les ordres de notre sélectionneur La Dèche et se paiera une finale de Champions League ce qui n’aura pas manqué de faire mouiller le Prince et inonder le Rocher.

S’en suit l’escalade de l’erreur pour Jérôme, comme tout bon footeux, il veut sa Ferrari et signe au PSG mais il déçoit et sera prêté en Ecosse et en Turquie. De retour en France, il s’engage à Bastia et participe à la remontée du club en Ligue 1 mais le rêve est de courte durée, sa chevelure chatoyante supporte très mal la cagoule indépendantiste.

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Finalement, Jérôme reviendra à Malherbe, en ligue 2 mais, déçu par le plan d’urbanisation de la ville et le trajet du tramway qui ne passe pas devant chez lui, il démissionne au bout de trois mois et met fin à sa carrière professionnelle.

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