Toujours aussi poète en cette période estivale, je vous propose cette libre réécriture du poème de José-Maria de Heredia, Les Conquérants, qui prophétise la saison malherbiste à venir.
Les Caenquérants
Comme un centre de Raineau hors du terrain,
Usés par la L2 dont il fallut s’extraire,
De Lille à Bastia, remplaçants et titulaires
Jouaient, ivres d’un rêve héroïque de maintien.
Ils allèrent conquérir de précieux points
Que par de courtes victoires ils arrachèrent,
Et les clubs vaincus mordirent la poussière.
Ils repoussèrent le spectre de la L2 loin.
Chaque samedi soir, après des matchs épiques,
Les supporters normands, ce formidable public
Enchantaient leur sommeil d’un doux rêve doré ;
Où mal en point après le fameux « trou normand »,
Ils assistaient à une folle remontée,
Des bas-fonds vers les sommets du classement.
Mes Alexandrins Raineau, aux pieds irréguliers, ont fait réagir une des moitiés de « Sans ma cravate ». Ne me demandez pas si c’est « Sans ma » ou « ma cravate », je n’en ai aucune idée. Saisissant l’occasion de volée, tel Duhamel face à Lens, voici donc sa version du poème d’Heredia.
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