Né à Papeete dans une famille qui porte haut les couleurs du football, Pascal Vahirua décide de quitter, avec les tropiques dans son coeur, son île natale en 1982 pour le pas gai soleil d’Auxerre. Chaperonné par Guy Roux, c’est en compagnie d’Eric Cantona, de Basile Boli, de Raphaël Guerrero (qui s’éclate toujours à Lorient à 47 ans) ou du secouant William Prunier que le Tahitien découvre le haut niveau. 13 années au sein de l’AJA durant lesquelles Pascal Vahirua va tout connaitre : une coupe de France en 1994, 6 rallyes en C3 (on ne comprend toujours pas) et 22 sélections chez les bleus (dont une participation à l’Euro 92). Encore performant en 1993-1994 (10 buts en championnat), Vahirua dispute 20 matchs la saison suivante avant de rejoindre Malherbe en deuxième division pour l’année 1995-1996.
Très utilisé durant cette saison, le natif de Papeete oeuvre grandement au titre de champion de D2. Par ses dribbles chaloupés et sa vision de jeu supérieure à la moyenne, l’homme de Tahiti douche plus d’un adversaire direct.
La saison 1996-1997 a un goût particulier, celui de la dernière apparition de Vahirua en division 1. Sur le déclin et probablement déprimé à l’idée de centrer pour Anthony Bancarel et Alen Bajkusa, l’ami Pascal est moins utilisé. Ses ballons trouveront encore ça et là le buteur Née mais la parenthèse D1 est courte pour le club qui finira 17ème, synonyme cette saison de retour à l’étage inférieur.
1997-1998 sera la dernière année malherbiste de Pascal Vahirua. Anecdotique, sa participation en D2 ne dépassera pas les 9 matchs. Fatigué, usé, l’homme du Pacifique n’apportera même pas sa force à Nice. Le haut niveau est terminé et c’est à l’issue de cette saison qu’il ira se faire voir chez les grecs, à l’Atromitos FC.
