Graham Rix – Portrait

Malgré un nom qu’on pourrait croire tout droit sorti d’un album d’Astérix, Graham Rix n’est pas un rigolo.

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Jugez par vous-même : en juillet 1988, il débarque en Normandie avec à son actif – en parlant de tifs, visez donc sa coupe de douille ! – 17 sélections en équipe d’Angleterre et 464 matches avec Arsenal (51 buts) ! Ceci dit, la période est noire pour des Gunners qui rient jaune, et en signant chez les Rouge et Bleu, le roux et blanc de Doncaster espère un peu voir la vie en rose.

Pourtant, l’english capé prend plus d’un gramme de risque en choisissant Venoix : le club est un promu promis à la relégation… Mais il a hâte, à Caen, de vivre une histoire qu’il veut belle, Graham ! Alors il sort le grand jeu et se fait cheville ouvrière du maintien, au sein d’une équipe soudée sur et en dehors du terrain, initiant notamment ses compères de jeu du Calvados à la bière, au British way of football et au snooker.

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À Caen, Rix est au zénith de sa carrière et ses boucles, sa technique et sa bonne humeur laisseront d’ailleurs de bons souvenirs sur les bords de l’Orne, où en trois saisons il aura porté 89 fois le maillot malherbiste. Borderline, Graham le sera d’ailleurs par la suite : il signe au Havre où des blessures récurrentes l’empêcheront heureusement de jouer vraiment, puis à Dundee et enfin à Chelsea – trois clubs pour seulement 27 apparitions sur le terrain en 4 ans…

En fin de carrière, il connaîtra de sérieux déboires avec la justice – détournement de mineure – qui lui vaudront un séjour en prison, alors on retiendra plutôt son poste d’entraîneur-adjoint chez les Blues, où il secondera d’abord Ruud Gullit puis Gianluca Vialli – excusez du peu !